Soulever la question de l’exposition :

–   Construire les critères, éviter le caractère didactique d’une scénographie qui anticipe ses effets sur le visiteur, offrir une consistance conceptuelle, que l’exposition soit monographique, thématique ou collective.

Ces critères de problématiques contemporaines sont immanents à l’exposition et aux types de relations entre les œuvres qu’elle mobilise, en fonction, aussi, de la nature du lieu que ces œuvres investissent.

Il ne s’agit pas d’établir une appréciation normative des pratiques de l’exposition.

Questionner la dimension sensible de l’expérience de l’exposition en fonction de l’artiste qui la produit (ou du commissaire qui la rend possible).

« comment ça marche » dans l’espace de monstration sollicité

–   les œuvres choisies et les matériaux qui les composent, la singularité de l’édifice qui les abrite (ou pas), la disposition de ces œuvres à l’intérieur de cet édifice, etc.

–   Ce qui conduit corrélativement à envisager une critique que l’on pourrait qualifier de « constructiviste », sans être pour autant relativiste.

C’est en ce sens que serait évité l’écueil d’un jugement de valeur arbitraire, surplombant et nécessairement abstrait.